Modifiée afin de relever de nouveaux défis, la directive concernant la prévention et la lutte contre la traite des êtres humains intègre désormais de nouvelles formes d’exploitation telles que le mariage forcé, l’adoption illégale et l’exploitation à des fins de gestation pour autrui.

 

Depuis 2011, l’Union européenne s’est dotée d’un texte, qui établit des règles concernant la définition, les infractions et les sanctions liées à la traite, ainsi que la protection des victimes. Face à l’évolution des formes de traite, notamment en ligne, une réforme de la directive a été engagée. Le nouveau texte prévoit également un meilleur accès aux refuges appropriés pour les victimes de la traite, ainsi qu’un signalement sûr et accessible pour les victimes mineures. Les États membres devront également adopter des plans nationaux d’action contre la traite, qui seront rendus publics, révisés et mis à jour tous les cinq ans.

 

Malgré un renforcement général des règles, la directive ne prévoit toujours pas beaucoup de garanties spécifiques pour les personnes migrantes. Pourtant, la traite est un phénomène qui touche particulièrement les personnes en situation de migration : selon les dernières données d’Eurostat, en 2022, 63,1 % des victimes de la traite des êtres humains enregistrées dans l’UE provenaient de pays extérieurs au bloc, tandis que 25,1 % étaient originaires du pays dans lequel les faits ont été commis.

 

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