GENÈVE le 4 avril 2018 – Des experts des droits de l’Homme de l’ONU exhortent la France à faire davantage pour fournir de l’eau potable, des services d’assainissement et des abris d’urgence aux migrants et aux demandeurs d’asile de Calais, Grande-Synthe, Tatinghem, Dieppe et d’autres régions de la côte du nord de la France.
Ils ont souligné qu’en l’absence d’alternatives valables pour un accès au logement convenable, y compris dans la région de Calais, le démantèlement des camps n’est pas une solution à long terme. « Nous sommes préoccupés par les politiques migratoires toujours plus rétrogrades et les conditions insalubres dans lesquelles vivent les migrants », a dit le Rapporteur Spécial sur les droits de l’Homme des migrants, Felipe González Morales.
« Les migrants, indépendamment de leur statut, ont des droits humains, sans aucune discrimination, y compris pour accéder à un logement convenable, à l’éducation, aux soins de santé, à l’eau potable et aux services d’assainissement, et aussi au système judiciaire et aux voies de recours. En les privant de leurs droits ou en y empêchant l’accès, la France viole ses obligations internationales en matière de droits de l’homme », l’expert a signalé.
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